Aucun robot ne sait encore apprendre comme un humain !

Aucun robot ne sait encore apprendre comme un humain !

robot

Un dernier article sur mon thème de rentrée l’apprentissage qui s’appuie sur la conclusion de Stanislas Dehaene dans son livre Apprendre. Il revient sur plusieurs idées reçues que j’ai reformulées et j’ai ajouté quelques extraits que j’ai particulièrement aimés dans ce livre.

Pour retrouver une nouvelle capacité forte du cerveau et son fonctionnement, découvrez les merveilles du couple management et mémorisation.

Tout petit deja…

Le bébé développe la première année de sa vie énormément de connaissances sur les objets, les nombres, les probabilités, l’espace et les personnes. Ses structures cérébrales sont organisées : tous les circuits du cerveau adulte sont déjà présents.

Apprendre c’est parvenir à insérer des connaissances nouvelles au sein d’un réseau existant. 

La plasticité cérébrale c’est la capacité d’adaptation de notre cerveau, elle est étonnante de puissance si on sait l’entretenir c’est-à-dire lorsque l’on apprend.

Apprendre c’est se doter d’une hiérarchie de représentations appropriées au problème posé.

L’apprentissage suppose une démarche active et non passive. Dès le plus jeune âge, l’être humain formule des hypothèses qu’il teste et c’est ainsi qu’il apprend.

Il existe dès la naissance une logique intuitive. L’enfant se comporte en scientifique en herbe capable de raisonner en bon statisticien, d’éliminer les hypothèses les moins probables et de rechercher les causes cachées des phénomènes.

Quand l’erreur permet d’avancer…

Se tromper fait partie intégrante de l’apprentissage chaque fois que le cerveau découvre un écart entre ce qu’il avait imaginé se passer. Il ajuste ainsi en permanence les modèles qu’il conçoit.

Lorsque nous sommes surpris, c’est signe que nous pensions que cet événement avait une chance infime de se produire et donc que notre cerveau a fait un calcul de probabilité. 

Le sommeil est une étape clé de l’apprentissage. Le cerveau fait tourner les modèles pour amplifier les acquis de la journée.

Le cerveau humain reste, pour l’instant, le plus rapide et le plus efficace et aussi le moins gourmand en énergie de toutes les machines et dispositifs de traitement de l’information. En s’appuyant sur les probabilités, il extrait les informations de la journée et les transforme pendant la nuit en connaissances d’une manière que nous ne savons pas reproduire avec des ordinateurs.

Photo de Alex Knight provenant de Pexels

2 Commentaires

  1. […] Pour poursuivre ce voyage de compréhension du cerveau humain et de ses capacités phares pour le manager, voyons le cas de l’apprentissage. […]

  2. […] Un signe de jeunesse (qui n’a rien à voir avec l’âge) est directement lié à nos capacités d’adaptation. Ces capacités dépendent de notre capacité à apprendre. Alors comment apprenons-nous ? Regardons ensemble tout le processus. Trouvons ainsi des pistes pour apprivoiser cette belle mécanique qu’est l’apprentissage, et répondons à cette question de comment apprenons-nous. C’est un questionnement d’autant plus intéressant à l’heure de la démocratisation du machine learning. Je traite dans un autre article de la comparaison entre capacités d’apprentissages du robot et du cerveau humain. […]

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Archives